Mots-Clés

Microsporidies, ncRNAs, interractions hôte/pathogène, omiques

Description

Rôle des ARN non codants dans les interactions hôtes-parasites chez les microsporidies
Les ARN non codants reconnus comme des acteurs majeurs dans la régulation de divers processus
cellulaires, le séquençage NGS à la fois des ARNm et des petits ARN lors d’une cinétique d’infection de
cellules humaines par l’espèce Anncaliia algerae nous ont permis de mettre en lumière une réduction globale
des miRNA de l’hôte lors du processus infectieux (Akossi et al. The intracellular parasite Anncaliia algerae
induces a massive miRNA down-regulation in human cells submited). Suite au séquençage du génome d’A.
algerae par l’approche HiFi seq de Pacbio, plusieurs micro-ARN du pathogène ont aussi été identifiés et
certains d’entre eux présentant des cibles chez l’hôte pourraient être transférés dans le cytoplasme de celui-
ci pour en assurer le contrôle. Enfin, il a été montré que de nombreux éléments transposables, fortement
représentés en nombre et diversité (Parisot et al. 2014) dans le génome de cette espèce, étaient fortement
exprimés.
L’objectif de cette thèse sera de continuer l’exploitation des données de séquençage afin i) d’identifier
le mécanisme permettant aux microsporidies d’assurer la régulation négative globale des miARN de l’hôte, ii)
valider expérimentalement le transfert des miARN dans le cytoplasme de la cellule hôte et les interactions
avec les ARNm cibles de celle-ci expliquant ainsi le contrôle de certaines voies métaboliques au profit du
parasite, iii) identifier les facteurs du contrôle de l’expression des éléments transposables du pathogènes dont
les piARN pour comprendre l’intérêt de cette espèce à conserver autant de ces éléments transposables dans
son génome alors que d’autres espèces microsporidiennes en sont dépourvues.