Société Française de Bioinformatique

Mots-Clés

Analyse multi-omique Métabolomique computationnelle Transcriptomique Plantes Évolution

Description

De nombreux métabolites spécialisés de plantes agissent comme défenses chimiques contre les bioagresseurs. L’interruption génétique d'étapes de leur biosynthèse peut conduire à des symptômes d’autotoxicité et de retard de développement, indiquant que la mise en place de mécanismes biochimiques de protection est une pression de sélection clé dans l'évolution des MSPs. Comprendre comment ces mécanismes de protection contre une autotoxicité potentielle évoluent de concert avec l’apparition de nouvelles fonctions défensives reste peu exploré. La démarche intégrative du projet EVOMET s’inscrit dans le contexte d’une collaboration franco-allemande financée par l’ANR et la DFG et visant à utiliser une approche multiomique de pointe pour comprendre l'évolution du métabolisme spécialisé des Solanacées. Ce projet implique en particulier la création et exploration d'atlas de métabolomique-transcriptomique multi-espèces. 

Articles récents de notre équipe sur cette thématique: 1,https://doi.org/10.1126/sciadv.ade8984 | 2,https://doi.org/10.1093/plcell/koab048 | 3,https://doi.org/10.1126/science.abe4713

Le doctorant (H/F) recruté sur ce projet sera affilié à l’institut de Biologie Moléculaire des Plantes (IBMP) et à l’école doctorale 414 « Santé et Sciences de la Vie » de Strasbourg, France. L’IBMP est le plus large institut du CNRS dédié à la biologie végétale, situé sur le campus de l’Esplanade de l’Université de Strasbourg, près du centre historique de la ville. L’IBMP propose une recherche d’excellence visant, à travers l’étude des processus fondamentaux de la vie des plantes, à répondre aux enjeux sociétaux en matière de nutrition, de santé et d’environnement. La thèse sera réalisée dans le laboratoire « Évolution et Diversité du Métabolisme des Plantes » dirigée par Emmanuel Gaquerel (IBMP) et implique des échanges réguliers avec le laboratoire partenaire du Prof. Dr. Shuqing Xu de l’Université de Mainz.