Mots-Clés

Bioinformatic, metagenomic data, metagenome-assembled date (MAGs), soil microbes, global biogeochemistry

Description

Ce poste fait partie de l'ERC Starting Grant GAMEchange, avec pour objectif principal d'intégrer l'évolution microbienne dans les modèles de surface terrestre.

Pourquoi s'intéresser aux sols ? Les sols contiennent plus de carbone organique que l'atmosphère et les plantes réunies. Et pourquoi s'intéresser aux microbes ? Premièrement, les microbes du sol libèrent quatre fois plus de dioxyde de carbone que l'industrie des combustibles fossiles. Deuxièmement, les prévisions de carbone des sols au niveau mondial sont 20 % plus précises lorsque les microbes sont inclus dans les modèles par rapport à leur absence. Pourtant, les microbes du sol et leur adaptation au changement climatique ne sont toujours pas intégrés dans les modèles du GIEC.

L'objectif de ce projet est de caractériser l'évolution des microbes du sol en réponse au changement climatique. Pour y parvenir, le chercheur postdoctoral recruté collectera des génomes assemblés à partir de métagénomes (MAGs) provenant d'expériences de changement global, extraira des traits fonctionnels à l'aide d'approches computationnelles et les analysera pour estimer des caractéristiques évolutives telles que le taux et l'ampleur (Objectif 1 dans la Figure 1). Deux expériences de changement global ont déjà été identifiées.

Ce projet offrira d'excellentes opportunités de réseautage avec les chercheurs du LSCE ainsi qu'avec des experts internationaux dans le domaine. Il interagira étroitement avec un projet international intitulé « Perte de Carbone dans les Plantes, Sols et Océans » (CALIPSO), qui vise à améliorer les prévisions du carbone vulnérable dans les forêts, les océans et les sols. Le projet CALIPSO rassemble des chercheurs de premier plan, dont Philippe Ciais au LSCE, Stefano Manzoni à l’Université de Stockholm et Steve Allison à l’Université de Californie, Irvine, dans l'équipe sol ; Corinne Le Quéré à l’Université d'East Anglia et Laurent Bopp à l’École Normale Supérieure de Paris dans l'équipe océan ; et Ana Bastos à l’Université de Leipzig et Pierre Friedlingstein à l’Université d’Exeter dans l'équipe de la dynamique de la végétation.